Chaire de N’Djaména
N’Djaména, Tchad
Apres sa thèse en sciences politiques soutenue en 2012 à lyon3 sous la direction du Professeur des Universités Fréderic Ramel, Dr Evariste Ngarlem Toldé fut nommé chef de département puis responsable de Master à la Faculté des Langues, Lettres ; Arts et Communication. Parallèlement à cette dernière charge, il exerça la fonction de Vice- recteur dans une université privée puis Doyen du second cycle jusqu’à ce jour. Dans la capitale tchadienne, iI encadre plusieurs étudiants depuis 2014 dans leur rédaction de mémoire de master.
ACTIVITES DE FORMATIONS
Ancien étudiant de l’Institut pour la Francophonie et la Mondialisation (IFRAMOND) il a contribué à la mise en place des matières sur la francophonie, notamment dans les programmes d’enseignement de Master en lettres modernes et sciences de langage : les œuvres de la francophonie en Afrique qu’il enseigne lui-même et la variété du français au Tchad confiée au professeur Djarangar Djita Issa membre de la Chaire. Il a pris part à de nombreuses manifestations scientifiques, notamment au Tchad et en Afrique. En Europe il a participé récemment en septembre 2021 aux journées scientifiques sur le numérique dans l’espace francophone organisées par 2IF où il a présenté la plateforme numérique des associations et groupements des femmes tchadiennes. La franconomic de Vietnam où il a souscrit n’a pu avoir lieu.
ACTIVITES DE RECHERCHE
S’il existe des potentialités humaines avec un niveau numérique acceptable à l’Université de Ndjamena,, la dimension de la recherche peu reluisante demeure un contraste important à relever. Aujourd’hui, même si une revue scientifique de la Faculté de Lettres, Langues Arts et Communication (FLLAC) existe, le défaut de production d’articles de la part des enseignants-chercheurs lui fait exister de nom.
Ces défis internes poussent au niveau la Faculté à nourrir de nouvelles ambitions et scruter de nouvelles perspectives en termes de l’enseignement et de la recherche. . La création de la Chaire Senghor de la Francophonie de Ndjaména trouve sa justification dans le rôle qu’elle joue et jouera dans l’animation de la recherche au niveau de la faculté (notamment à travers l’organisation des évènements qui prônent l’interdisciplinarité) mais bien plus pour la visibilité des travaux des étudiants (publication des enquêtes de terrain, séminaires sur l’évolution des travaux de recherche) et partant dans toute l’Université.
La Chaire Senghor de la Francophonie de Ndjaména se définit comme un espace de réflexion universitaire sur la Francophonie dans sa dimension internationale. Outre le développement de recherches axées sur la Francophonie dans le développement des communautés à l’échelle internationale, la Chaire entend se spécialiser dans la mobilisation des connaissances et l’offre de tribunes de débat aux échelles régionales, nationales et internationales.
Créée par Ordonnance N°26/PR/71 du 27 décembre1971 sous l’appellation « Université du Tchad », l’institution sera rebaptisée « Université de N’Djaména » par Loi N°006/PR/94 du 17 janvier1994, en raison du projet de création d’autres Universités publiques. L’Université de N’Djaména est un établissement public à caractère administratif, doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière.